Romain, l’équipe a créé la grosse surprise samedi en allant s’imposer au FC Bourgoin. Parle nous de ce match ?
On avait bien travaillé la semaine précédente sur les points forts et points faibles des Berjaliens et on savait qu’il leur manquait du monde. On savait aussi qu’on n’allait pas gagner à onze mais à seize, sur un terrain compliqué. On a donc fait une équipe pour essayer d’aller chercher le meilleur résultat possible en densifiant le milieu de terrain et en mettant des joueurs de couloirs. Globalement, on a bien géré leur jeu direct et on a fait une bonne entame en marquant les premiers. J’ai recadré certaines choses à la mi-temps et on a su faire le dos rond après l’égalisation, avant que les entrants fassent la différence.
Tu t’attendais à cette victoire sur le terrain d’une équipe invaincue cette saison ?
Quand on est coach, on se prépare toujours au mieux pour gagner. Mais non, je ne m’attendais pas forcément à aller gagner à Bourgoin. En revanche, j’étais convaincu qu’on avait la qualité pour le faire si les joueurs faisaient preuve de l’état d’esprit nécessaire, en jouant les uns pour les autres. C’est ce qui s’est produit pour le résultat que l’on sait.
On avait bien travaillé la semaine précédente sur les points forts et points faibles des Berjaliens et on savait qu’il leur manquait du monde. On savait aussi qu’on n’allait pas gagner à onze mais à seize, sur un terrain compliqué. On a donc fait une équipe pour essayer d’aller chercher le meilleur résultat possible en densifiant le milieu de terrain et en mettant des joueurs de couloirs. Globalement, on a bien géré leur jeu direct et on a fait une bonne entame en marquant les premiers. J’ai recadré certaines choses à la mi-temps et on a su faire le dos rond après l’égalisation, avant que les entrants fassent la différence.
Tu t’attendais à cette victoire sur le terrain d’une équipe invaincue cette saison ?
Quand on est coach, on se prépare toujours au mieux pour gagner. Mais non, je ne m’attendais pas forcément à aller gagner à Bourgoin. En revanche, j’étais convaincu qu’on avait la qualité pour le faire si les joueurs faisaient preuve de l’état d’esprit nécessaire, en jouant les uns pour les autres. C’est ce qui s’est produit pour le résultat que l’on sait.
"Je n'ai pas de méthode particulière mais des convictions..."
Tu avais complètement changé ton animation offensive pour ce match. Explique ?
A mon arrivée, j’ai fait un état des lieux et me suis aperçu que nous avions beaucoup de joueurs de qualités devant. J’avais annoncé que je ferais des rotations offensives si les joueurs étaient performants. J’ai donc tenu parole. En ce qui concerne le match de Bourgoin, les changements ne sont pas liés à l’absence de Nicolas Belvito. Tout simplement, sur un terrain aussi compliqué que celui de Rajon, il m’a semblé pertinent de mettre de la vitesse sur les côtés avec Adrien Prault et Kilian Laperdrix, tout en alignant un milieu de terrain avec des joueurs forts dans les duels. Il me semble que l'on a gagné la bataille du milieu. Je voulais aussi éviter de mettre un joueur en confrontation directe avec leur charnière centrale. D’où le retour d’Evan Rouvière, qui est un joueur malin, qui sait décrocher. Mais je le répète, c’est un bonheur pour un entraîneur d’avoir autant de solutions offensives.
Y-a-t-il une méthode Romain Reynaud ?
(Rires). Non, pas forcément. J'ai démarré ma carrière d'entraîneur il y cinq ans alors que j'étais encore joueur. Mais j’ai des certitudes et des convictions issues de mon parcours où j’ai fréquenté beaucoup de coachs de différents horizons (Croates, Belges, Français…), avec pas mal de montées. Au final, je n’ai pas de véritable méthode, d’autant que tactiquement aujourd’hui, avec la multiplication des moyens vidéos, tout le monde sait tout sur tout le monde. C’est compliqué de surprendre tactiquement. Du coup, j’ai plus des convictions qu’une méthode. Avant tout celle qu’au-delà des qualités individuelles des joueurs, la star de l’équipe… c’est l’équipe. C’est ma marque de fabrique et j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’état d’esprit des rentrants à Bourgoin.
Tu nous parlais plus haut d’état des lieux du groupe à ton arrivée. Quel a donc été ton ressenti ?
Je connaissais déjà les joueurs pour les avoir affronté. Mais si je connaissais leurs indéniables qualités footballistiques, je ne connaissais pas les hommes. Je me suis donc attelé à les connaitre individuellement au détour de moments informels, autour de cafés par exemple. Je suis un entraîneur qui laisse beaucoup de liberté et fait confiance aux hommes. Mais je suis intransigeant sur le cadre et les règles fixées.
A mon arrivée, j’ai fait un état des lieux et me suis aperçu que nous avions beaucoup de joueurs de qualités devant. J’avais annoncé que je ferais des rotations offensives si les joueurs étaient performants. J’ai donc tenu parole. En ce qui concerne le match de Bourgoin, les changements ne sont pas liés à l’absence de Nicolas Belvito. Tout simplement, sur un terrain aussi compliqué que celui de Rajon, il m’a semblé pertinent de mettre de la vitesse sur les côtés avec Adrien Prault et Kilian Laperdrix, tout en alignant un milieu de terrain avec des joueurs forts dans les duels. Il me semble que l'on a gagné la bataille du milieu. Je voulais aussi éviter de mettre un joueur en confrontation directe avec leur charnière centrale. D’où le retour d’Evan Rouvière, qui est un joueur malin, qui sait décrocher. Mais je le répète, c’est un bonheur pour un entraîneur d’avoir autant de solutions offensives.
Y-a-t-il une méthode Romain Reynaud ?
(Rires). Non, pas forcément. J'ai démarré ma carrière d'entraîneur il y cinq ans alors que j'étais encore joueur. Mais j’ai des certitudes et des convictions issues de mon parcours où j’ai fréquenté beaucoup de coachs de différents horizons (Croates, Belges, Français…), avec pas mal de montées. Au final, je n’ai pas de véritable méthode, d’autant que tactiquement aujourd’hui, avec la multiplication des moyens vidéos, tout le monde sait tout sur tout le monde. C’est compliqué de surprendre tactiquement. Du coup, j’ai plus des convictions qu’une méthode. Avant tout celle qu’au-delà des qualités individuelles des joueurs, la star de l’équipe… c’est l’équipe. C’est ma marque de fabrique et j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’état d’esprit des rentrants à Bourgoin.
Tu nous parlais plus haut d’état des lieux du groupe à ton arrivée. Quel a donc été ton ressenti ?
Je connaissais déjà les joueurs pour les avoir affronté. Mais si je connaissais leurs indéniables qualités footballistiques, je ne connaissais pas les hommes. Je me suis donc attelé à les connaitre individuellement au détour de moments informels, autour de cafés par exemple. Je suis un entraîneur qui laisse beaucoup de liberté et fait confiance aux hommes. Mais je suis intransigeant sur le cadre et les règles fixées.
"Des belles infrastructures pour un club familial et attractif...
Et ta découverte du club. Que peux-tu nous en dire ?
C’est un club avec de très belles infrastructures, très bien structuré et attractif du fait de sa situation géographique à proximité de Lyon. Après, ça reste aussi un club familial, issu de petits villages, avec beaucoup de personnes qui gravitent autour. Ça parle donc beaucoup (rires).
Après la victoire de samedi au FC Bourgoin, l’équipe se retrouve à deux points du podium. Quel peut être l’objectif de la fin de saison dans ce contexte ?
Je ne vais pas faire mon Guy Roux mais ca reste le maintien. Je n’oublie pas que l’équipe était dans la zone rouge à mon arrivée. L’idée est donc de se mettre à l’abris le plus vite possible pour préparer sereinement la saison prochaine.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigues
C’est un club avec de très belles infrastructures, très bien structuré et attractif du fait de sa situation géographique à proximité de Lyon. Après, ça reste aussi un club familial, issu de petits villages, avec beaucoup de personnes qui gravitent autour. Ça parle donc beaucoup (rires).
Après la victoire de samedi au FC Bourgoin, l’équipe se retrouve à deux points du podium. Quel peut être l’objectif de la fin de saison dans ce contexte ?
Je ne vais pas faire mon Guy Roux mais ca reste le maintien. Je n’oublie pas que l’équipe était dans la zone rouge à mon arrivée. L’idée est donc de se mettre à l’abris le plus vite possible pour préparer sereinement la saison prochaine.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigues
Romain REYNAUD
Né le 2 mars 183 à Saint-Etienne
Parcours joueur : AS Saint-Etienne, SC Schiltigheim, AS Yzeure, OC Vannes, FC Libourne-Saint-Seurin, AC Arles-Avignon, LB Chateauroux, KV Courtrai (Belgique), OH Louvain (Belgique), ASF Andrézieu-Bouthéon
Parcours entraîneur : Hauts-Lyonnais (2018-2023), FCLDSD
Né le 2 mars 183 à Saint-Etienne
Parcours joueur : AS Saint-Etienne, SC Schiltigheim, AS Yzeure, OC Vannes, FC Libourne-Saint-Seurin, AC Arles-Avignon, LB Chateauroux, KV Courtrai (Belgique), OH Louvain (Belgique), ASF Andrézieu-Bouthéon
Parcours entraîneur : Hauts-Lyonnais (2018-2023), FCLDSD
