Mathieu, tu deviens quoi ?
Je viens de revenir en France après avoir passé dix ans à l'étranger (Londres puis Hong Kong). Je réapprends donc à vivre en France (rires). A mon retour, mon ami Rodolphe Rosset qui entraine l'équipe senior de Fontaine/Sathonay, en D3, m'a proposé de venir m'entrainer pour garder un peu la forme. Au final, j’ai repris une licence à 37 ans.
Peux-tu nous resituer ton parcours au FC Limonest ?
J'ai signé en 2006 quand j'avais 19 ans après être monté en HR avec Caluire SC. Limonest venait aussi d’accéder à ce niveau avec l'ambition de monter en DH dès la première saison. Je suis parti de Caluire avec Kevin Maironis, Rodrigue Kattou et le défunt Remi Jacquet, pour rejoindre deux autres Caluirards déjà en place, Christophe Ducarre et Cédric Biard. L'intégration a donc été assez plutôt facile. Je suis resté cinq-six ans au club et nous avons été deux fois champions, en plus d’une coupe du Rhône et d’une montée sportive en CFA2 refusée pour des raisons extra-sportives. Ça a été de belles années avec toujours une bonne ambiance dans le vestiaire et un groupe de joueurs vraiment talentueux. Je suis ensuite parti à Saint-Priest.
Je viens de revenir en France après avoir passé dix ans à l'étranger (Londres puis Hong Kong). Je réapprends donc à vivre en France (rires). A mon retour, mon ami Rodolphe Rosset qui entraine l'équipe senior de Fontaine/Sathonay, en D3, m'a proposé de venir m'entrainer pour garder un peu la forme. Au final, j’ai repris une licence à 37 ans.
Peux-tu nous resituer ton parcours au FC Limonest ?
J'ai signé en 2006 quand j'avais 19 ans après être monté en HR avec Caluire SC. Limonest venait aussi d’accéder à ce niveau avec l'ambition de monter en DH dès la première saison. Je suis parti de Caluire avec Kevin Maironis, Rodrigue Kattou et le défunt Remi Jacquet, pour rejoindre deux autres Caluirards déjà en place, Christophe Ducarre et Cédric Biard. L'intégration a donc été assez plutôt facile. Je suis resté cinq-six ans au club et nous avons été deux fois champions, en plus d’une coupe du Rhône et d’une montée sportive en CFA2 refusée pour des raisons extra-sportives. Ça a été de belles années avec toujours une bonne ambiance dans le vestiaire et un groupe de joueurs vraiment talentueux. Je suis ensuite parti à Saint-Priest.
"Le club le plus ambitieux de la région avec des joueurs vraiment talentueux..."
C‘était quoi le club à l’époque ?
Je dirais que c'était le club le plus ambitieux de la région avec l'objectif de jouer en CFA2 le plus vite possible. Il y avait un mélange de jeunes talents, mais aussi d'anciens pros ou de joueurs ayant joué plus haut comme Montoya, Granturco, Bufalino, Tchea, Daouadji, Barcel, Verderosa, Giraud ou Verrier. On avait largement le groupe le plus fort de la région, surtout pour le niveau HR. D’ailleurs, la première saison, on a fini avec vingt victoires et deux nuls malgré les entrainements sur le gore (rires). Max Vincent, le Maire de Limonest, était déjà très impliqué dans la vie du club, bien épaulé par Fabrice Somma qui s'occupait de toute la partie sportive. Il y avait aussi pas mal de dirigeants bénévoles très fidèles qui ont beaucoup aidé au développement du club. Le coach était Nando Meireles. Je pense qu'on se souvient tous des séances physiques qu'il nous faisait alors qu'on avait douze points d'avance et qu'on était déjà champion (rires).
Un match dont tu te souviens particulièrement ?
La victoire en Coupe du Rhône où on gagne huit-zéro contre le LOSC au stade Vuillermet. On avait fait une très grosse première mi-temps et le match avait été vite plié. Mais il ne peut y avoir que de bon souvenirs quand on gagne des titres, que ce soit en coupe ou en championnat.
Un partenaire qui t’a fait rêver durant ton passage au club ?
C'est très dur comme question car j'ai eu la chance de jouer avec tellement de bons footballeurs à Limonest. Mais si je devais en citer un, ça serait Fahim Daouadji. Il a été là durant toute ma période au club. Je ne l'ai jamais vu faire un mauvais match avec un QI football au dessus du lot, une finesse technique et un pied gauche redoutable.
Je dirais que c'était le club le plus ambitieux de la région avec l'objectif de jouer en CFA2 le plus vite possible. Il y avait un mélange de jeunes talents, mais aussi d'anciens pros ou de joueurs ayant joué plus haut comme Montoya, Granturco, Bufalino, Tchea, Daouadji, Barcel, Verderosa, Giraud ou Verrier. On avait largement le groupe le plus fort de la région, surtout pour le niveau HR. D’ailleurs, la première saison, on a fini avec vingt victoires et deux nuls malgré les entrainements sur le gore (rires). Max Vincent, le Maire de Limonest, était déjà très impliqué dans la vie du club, bien épaulé par Fabrice Somma qui s'occupait de toute la partie sportive. Il y avait aussi pas mal de dirigeants bénévoles très fidèles qui ont beaucoup aidé au développement du club. Le coach était Nando Meireles. Je pense qu'on se souvient tous des séances physiques qu'il nous faisait alors qu'on avait douze points d'avance et qu'on était déjà champion (rires).
Un match dont tu te souviens particulièrement ?
La victoire en Coupe du Rhône où on gagne huit-zéro contre le LOSC au stade Vuillermet. On avait fait une très grosse première mi-temps et le match avait été vite plié. Mais il ne peut y avoir que de bon souvenirs quand on gagne des titres, que ce soit en coupe ou en championnat.
Un partenaire qui t’a fait rêver durant ton passage au club ?
C'est très dur comme question car j'ai eu la chance de jouer avec tellement de bons footballeurs à Limonest. Mais si je devais en citer un, ça serait Fahim Daouadji. Il a été là durant toute ma période au club. Je ne l'ai jamais vu faire un mauvais match avec un QI football au dessus du lot, une finesse technique et un pied gauche redoutable.

A 37 ans et après dix années passées à l'étranger, Mathieu Boyer a rempilé pour rendre service à un ami...
"Je ne peux pas finir cette petite interview sans rendre hommage à Remi Jacquet..."
Une anecdote ?
Je vais en donner deux « petites ». Ça ne surprendra pas grand monde mais Charles Bufalino et Nando Meireles étaient de très mauvais perdants à la coinche. Et Jeff Suchet était le plus gros chambreur du vestiaire.
Tu suis toujours le club ?
Plus trop pour être honnête. Ca n’était pas simple de suivre Limonest de Hong Kong (rires). Et puis, je ne connais plus grand monde dans le groupe mis à part Nico Belvito. En tout cas, je souhaite à l’équipe de monter en N2.
On te revoit quand au stade ?
Il faut que je vois avec les anciens… On pourrait tous se retrouver au stade. Ça pourrait être sympa !
Le mot de la fin pour toi…
J'ai eu de la chance de rejoindre Limonest à la période où le club était en pleine transformation. J’ai pu progresser et jouer au plus haut niveau régional. Je me suis fait plein d'amis avec qui je suis toujours en contact. Mais je ne peux pas finir cette petite interview sans rendre hommage à Remi Jacquet qui est décédé un soir d'entrainement au club. Ça a été un moment douloureux pour beaucoup et cet évènement tragique nous a beaucoup soudé.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigues
Je vais en donner deux « petites ». Ça ne surprendra pas grand monde mais Charles Bufalino et Nando Meireles étaient de très mauvais perdants à la coinche. Et Jeff Suchet était le plus gros chambreur du vestiaire.
Tu suis toujours le club ?
Plus trop pour être honnête. Ca n’était pas simple de suivre Limonest de Hong Kong (rires). Et puis, je ne connais plus grand monde dans le groupe mis à part Nico Belvito. En tout cas, je souhaite à l’équipe de monter en N2.
On te revoit quand au stade ?
Il faut que je vois avec les anciens… On pourrait tous se retrouver au stade. Ça pourrait être sympa !
Le mot de la fin pour toi…
J'ai eu de la chance de rejoindre Limonest à la période où le club était en pleine transformation. J’ai pu progresser et jouer au plus haut niveau régional. Je me suis fait plein d'amis avec qui je suis toujours en contact. Mais je ne peux pas finir cette petite interview sans rendre hommage à Remi Jacquet qui est décédé un soir d'entrainement au club. Ça a été un moment douloureux pour beaucoup et cet évènement tragique nous a beaucoup soudé.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigues
Mathieu BOYER
Né le 29/12/1986 à Saint Priest
Job : Global Growth Directeur à Mobsuccess
Parcours foot : Art et Sport, Caluire SC, FC Limonest, AS Saint Priest, Dulwich Hamlet (Angleterre), Azzurri FC (Hong Kong), Hong Kong FC, Ent Fontaines/Satho
Né le 29/12/1986 à Saint Priest
Job : Global Growth Directeur à Mobsuccess
Parcours foot : Art et Sport, Caluire SC, FC Limonest, AS Saint Priest, Dulwich Hamlet (Angleterre), Azzurri FC (Hong Kong), Hong Kong FC, Ent Fontaines/Satho