Christian, tu deviens quoi ?
Je travaille chez un bailleur social depuis plus de trente ans. Je suis marié et j’ai une fille qui a déjà 16 ans. Concernant le sport, j’essaie de m’entretenir au mieux. Je joue au foot de temps en temps, fais de la salle deux fois par semaine, de la marche et un peu de tennis.
Peux-tu nous restituer ton parcours au FC Limonest ?
J’ai joué au FC Limonest deux saisons, les deux dernières saisons de ma carrière. J'avais plus de 40 ans lorsque j’ai signé, un peu sous la pression de mon pote Chof (NDLR Ben Mansour) et l'équipe était alors en PHR. On sortait d’une belle aventure avec le FC Ternay où nous avions franchi tous les échelons, de la quatrième série jusqu'à la DH. Je pensais arrêter là-dessus et ne voulais pas faire la saison de trop. Au final, mes deux dernières années au FC Limonest ont été géniales à vivre.
C‘était quoi le club à l’époque ?
Un club très convivial, avec de très bons joueurs, un entraineur, Eric Petit, et directeur sportif, Fabrice Somma, très proches des joueurs, ainsi qu'un président, Max Vincent, très ambitieux. Les installations n’étaient pas celles d’aujourd’hui. On s’entrainait sur du gore. Mais nous n’avions vraiment pas à nous plaindre non plus.
Je travaille chez un bailleur social depuis plus de trente ans. Je suis marié et j’ai une fille qui a déjà 16 ans. Concernant le sport, j’essaie de m’entretenir au mieux. Je joue au foot de temps en temps, fais de la salle deux fois par semaine, de la marche et un peu de tennis.
Peux-tu nous restituer ton parcours au FC Limonest ?
J’ai joué au FC Limonest deux saisons, les deux dernières saisons de ma carrière. J'avais plus de 40 ans lorsque j’ai signé, un peu sous la pression de mon pote Chof (NDLR Ben Mansour) et l'équipe était alors en PHR. On sortait d’une belle aventure avec le FC Ternay où nous avions franchi tous les échelons, de la quatrième série jusqu'à la DH. Je pensais arrêter là-dessus et ne voulais pas faire la saison de trop. Au final, mes deux dernières années au FC Limonest ont été géniales à vivre.
C‘était quoi le club à l’époque ?
Un club très convivial, avec de très bons joueurs, un entraineur, Eric Petit, et directeur sportif, Fabrice Somma, très proches des joueurs, ainsi qu'un président, Max Vincent, très ambitieux. Les installations n’étaient pas celles d’aujourd’hui. On s’entrainait sur du gore. Mais nous n’avions vraiment pas à nous plaindre non plus.
"J'en ai mis quatre et j'ai saoulé tout le monde..."
Un match dont tu te souviens particulièrement et pourquoi ?
Oui, un match de championnat à Limonest mais je ne me rappelle plus l'adversaire. Ce dont je me souviens, c'est que je marquais moins que les années précédentes et les potes me chambraient régulièrement. Ce jour-là, j'ai mis quatre buts. Je les ai ensuite saoulés pendant des semaines avec ça (rires).
Un partenaire qui t’a fait rêver et pourquoi ?
En pro, il y en a plusieurs, surtout lorsque j’étais au C Metz. Je ressortirai du lot Carmelo Micciche pour son coup de rein dévastateur. Sur dix mètres il était impressionnant. Il vous clouait sur place, personne ne voulait l’affronter. Chez les amateurs, j'ai eu la chance partout où je suis passé de jouer avec de fantastiques numéros 10 qui auraient mérité de connaître le monde professionnel. Je pense à Philippe Moujetsky, mon frangin, Alain Mollaret, et bien sûr mon pote Chof (ndlr BEn Mansour). Avec lui, la complicité c’était sur le terrain et en dehors. A Limonest, personne ne m'impressionnait niveau foot (rires). Mais j'avais une complicité particulière avec Farid Benzema avec qui je me marrait bien et qui avait une super mentalité.
Une anecdote ?
Oui. J’avais un deal avec le président Max Vincent. Il était de ne pas prendre d’avertissement sur dix matchs consécutifs. A chaque avertissement, on remettait ce deal en jeu. Inutile de vous dire que sur deux ans, je ne l’ai jamais gagné.
Oui, un match de championnat à Limonest mais je ne me rappelle plus l'adversaire. Ce dont je me souviens, c'est que je marquais moins que les années précédentes et les potes me chambraient régulièrement. Ce jour-là, j'ai mis quatre buts. Je les ai ensuite saoulés pendant des semaines avec ça (rires).
Un partenaire qui t’a fait rêver et pourquoi ?
En pro, il y en a plusieurs, surtout lorsque j’étais au C Metz. Je ressortirai du lot Carmelo Micciche pour son coup de rein dévastateur. Sur dix mètres il était impressionnant. Il vous clouait sur place, personne ne voulait l’affronter. Chez les amateurs, j'ai eu la chance partout où je suis passé de jouer avec de fantastiques numéros 10 qui auraient mérité de connaître le monde professionnel. Je pense à Philippe Moujetsky, mon frangin, Alain Mollaret, et bien sûr mon pote Chof (ndlr BEn Mansour). Avec lui, la complicité c’était sur le terrain et en dehors. A Limonest, personne ne m'impressionnait niveau foot (rires). Mais j'avais une complicité particulière avec Farid Benzema avec qui je me marrait bien et qui avait une super mentalité.
Une anecdote ?
Oui. J’avais un deal avec le président Max Vincent. Il était de ne pas prendre d’avertissement sur dix matchs consécutifs. A chaque avertissement, on remettait ce deal en jeu. Inutile de vous dire que sur deux ans, je ne l’ai jamais gagné.
"Promis, je vais venir avant la fin du championnat..."
Tu tapes encore le ballon ?
Oui, de temps en temps avec les médecins des Coeurs de Lyon et je joue ponctuellement en salle. J'ai toujours la même envie de jouer, d’être sur un terrain avec des potes, mais le corps a bien du mal à suivre.
Tu suis toujours le club ?
Non… désolé ! je regarde quand même les résultats de temps en temps. J'ai par contre suivi les coups d’éclats en coupe de France il y trois ans. C'était génial. Celà a permis au club de se faire connaître, ce qui est toujours une bonne chose.
On te revoit quand au stade ?
J’ai failli aller voir le match contre Bourgoin début janvier avec un pote dont l’entraineur est un ami. Mais je ne vois plus de match « amateurs » depuis quelques années. Je n'ai plus trop de temps pour cela. Allez, c'est promis, je vais venir avant la fin de l’actuel championnat.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigue
Oui, de temps en temps avec les médecins des Coeurs de Lyon et je joue ponctuellement en salle. J'ai toujours la même envie de jouer, d’être sur un terrain avec des potes, mais le corps a bien du mal à suivre.
Tu suis toujours le club ?
Non… désolé ! je regarde quand même les résultats de temps en temps. J'ai par contre suivi les coups d’éclats en coupe de France il y trois ans. C'était génial. Celà a permis au club de se faire connaître, ce qui est toujours une bonne chose.
On te revoit quand au stade ?
J’ai failli aller voir le match contre Bourgoin début janvier avec un pote dont l’entraineur est un ami. Mais je ne vois plus de match « amateurs » depuis quelques années. Je n'ai plus trop de temps pour cela. Allez, c'est promis, je vais venir avant la fin de l’actuel championnat.
Propos recueillis par Jean-Louis Bouffartigue
Christian DUFLOT
Né le 14/5/65 à Sainte-Foy les Lyon
Job : directeur de gestion locative à l'OPAC du Rhône
Parcours : Entente Rillieux, FC Villefranche, FC Gueugnon, FC Metz, FC Sète, FC Vaulx en Velin, FC Ternay, FC Limonest, Cœurs de Lyon
Né le 14/5/65 à Sainte-Foy les Lyon
Job : directeur de gestion locative à l'OPAC du Rhône
Parcours : Entente Rillieux, FC Villefranche, FC Gueugnon, FC Metz, FC Sète, FC Vaulx en Velin, FC Ternay, FC Limonest, Cœurs de Lyon